Satisfecit pour la 64e édition de la foire belge, référence dans son domaine. Les modernes et les contemporains y tiraient leur épingle du jeu, même si certains souhaiteraient un recentrage plus classique.
Pour bien démarrer l’année, rien de tel qu’un petit week-end à Bruxelles. De quoi apprécier la gastronomie et les boissons que seul le plat pays sait offrir bières claires, à consommer avec modération ! Mais nous sommes ici pour l’art… Mieux, le fine art ! Sautons donc dans un taxi noir et jaune, direction quai des Matériaux et ses immenses bâtiments de brique rouge. Une fois dans les allées, les sourires sont sur les lèvres, point de gilets jaunes, point de LBD, place au calme et à l’élégance… Ici, dans l’un des temples des beaux-arts, les spécialistes du contemporain semblent plutôt satisfaits : «Le domaine intéresse de plus en plus d’amateurs. Nous avons fait le pari, payant, de montrer des œuvres qui ont un lien évident avec l’art ancien comme la monumentale demi-tête d’Hermès de Benoît Maire ou la grande tapisserie de José Maria Sicilia», déclare ainsi Olivier Meessen (Meessen De Clercq, Bruxelles). De même, Agnès Aittouares (Galerie AB, Paris) semble percevoir chez les acheteurs une tendance croissante à se tourner vers les œuvres modernes. Enthousiaste, elle met en avant les efforts des organisateurs :…
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