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Amélie Marcilhac, l’art déco en héritage

Publié le , par Agathe Albi-Gervy

Fille de l’illustre expert en arts décoratifs du XXe siècle, elle a su se faire un prénom grâce à ses connaissances et à sa rigueur. Rencontre avec l’experte de la vente événement de la rentrée arlésienne.

Amélie Marcilhac Amélie Marcilhac, l’art déco en héritage
Amélie Marcilhac
Quels sont vos souvenirs de jeunesse, en lien avec l’activité de votre père, Félix Marcilhac ? Mes souvenirs se situent plutôt chez nous, à Boulogne, où nous vivions en immersion dans la collection qu’il a vendue ensuite chez Sotheby’s et dont nous utilisions les meubles au quotidien. En revanche, la galerie était vraiment son monde à lui. J’y suis arrivée tardivement, en 2009, parce qu’il me fallait un stage en corrélation avec mon master à la Sorbonne. À l’époque, dans les 40 mètres carrés du local, travaillaient déjà mon père et mon frère, mais je me suis assuré une petite place en proposant de réaliser des fiches et des expertises, ce qui m’intéressait plus que les affaires elles-mêmes. Mon père, qui ne voulait pas vraiment que je fasse ce métier, s’est mis à me dicter ses fiches. C’est ainsi que tout a commencé pour moi. À la suite de son départ à la retraite en 2014, le partage des activités entre votre frère et vous-même s’est-il fait naturellement ? C’était déjà le cas avant cette date, en réalité. Depuis toujours, dans l’esprit de mon père, c’était le garçon qui devait reprendre la galerie. J’y travaillais donc avec mon frère et, à côté, je menais des expertises…
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