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André-Pierre Arnal

Publié le , par Marie Aubert

Entrer dans l’espace de création de l’artiste revient à accepter son invitation au voyage. Beaucoup en font l’expérience et n’en ressortent pas tout à fait indemnes… pour leur plus grand bonheur ! Explications.

L’atelier d’André-Pierre Arnal. © Cliché Vincent Luc André-Pierre Arnal
L’atelier d’André-Pierre Arnal.
© Cliché Vincent Luc
Vous reconnaîtrez aisément l’endroit si, sur la place Georges-Pompidou, dos à l’institution, éponyme, vous effectuez une rotation d’un quart de tour sur la gauche et levez les yeux. Vous apercevrez alors des rideaux tressés de couleur ivoire qui ont traversé les décennies. L’immeuble est réservé à quatre artistes, mais pour pouvoir y pénétrer, il vous faudra montrer patte blanche. L’atelier parisien d’André-Pierre Arnal (il en possède également un du côté de Lodève) jouxte l’adresse prestigieuse du Centre Pompidou. Cet établissement abrite deux œuvres qui datent de l’époque à laquelle Arnal avait rejoint le groupe supports-surfaces : Opéra , une toile collée de 1975 présentant 500 petits volumes de toile teintée, pliée et collée, disposés en vrac ou alignés au sol (don de l’artiste en 1998), et Pliage ( Grand triangle bleu et rouge ), une peinture glycérophtalique vaporisée sur toile libre de 1971 (achat à l’artiste en 1998). Un laboratoire d’essai atypique D’autres institutions publiques à l’instar du musée d’Art moderne de la Ville de Paris, le musée Fabre à Montpellier,…
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