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Anisabelle Berès-Montanari, première présidente

Publié le , par Anne Doridou-Heim et Sylvain Alliod

Elle vient d’être élue à l’unanimité à la tête du Syndicat national des antiquaires, une première à plus d’un titre. Feuille de route d’une grande dame du marché.

© David Marmier Anisabelle Berès-Montanari, première présidente
© David Marmier
Fidèle parmi les fidèles, présente à la Biennale depuis  1988, elle en a été élue présidente sans s’être présentée. Lorsque nous l’avions interviewée en mars dernier ( Gazette n°  13), Anisabelle Berès-Montanari ne l’imaginait même pas. Elle a accepté ce poste en toute conscience, elle sait ce qu’elle doit à son nom, n’ignorant pas qu’elle est attendue au tournant, et elle sait aussi qu’il est urgent de redonner du lustre à Paris et de la confiance aux antiquaires. Une élection qui inscrit un changement dans la continuité. Que ressentez-vous d’avoir été choisie par vos pairs  ? Ma vraie fierté est d’être la première femme présidente du Syndicat national des antiquaires, ce n’est pas rien dans un milieu comme le nôtre. Ensuite, c’est d’avoir été élue à l’unanimité, ce qui est une autre première, en tout cas pour les dernières mandatures. Et je vais me retrouver avec un conseil uniquement masculin, dont Mathias Ary Jan qui a amicalement et heureusement accepté de rester présent et à la vice-présidence. Je voudrais l’en remercier ici et plus encore, saluer le formidable et énorme travail qu’il a accompli au cours de ces trois dernières années. On peut me faire remarquer que c’est assez naturel de dire cela, mais, et beaucoup connaissent mon franc-parler, j’insiste vraiment parce que dans le contexte difficile que le SNA a traversé, tenir la barre haut comme il l’a fait était une gageure. Vous allez donc vous inscrire dans la continuité  ? Le conseil est composé de personnes que j’apprécie, ce sera donc plus facile pour travailler en bonne entente. Beaucoup étaient déjà là et connaissent bien les dossiers en cours, et tous ont à cœur, par leur travail et sans ego, de réussir dans leur mission. Nommer un président de la Biennale est une grande nouveauté… Oui, et cela était nécessaire car il est urgent d’œuvrer pour que la Biennale retrouve sa…
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