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Benoît Decron, entre ombre et lumière

Publié le , par Stéphanie Perris

Directeur des musées du Grand Rodez depuis 2009, le conservateur préside au devenir du musée Soulages. Il y expose cet été un autre géant, Alexander Calder. Interview confidence.

Benoît Decron© michel raynal Benoît Decron, entre ombre et lumière
Benoît Decron
© michel raynal
Médiéviste de formation, cet ancien professeur, devenu conservateur du patrimoine en 1988, Benoît Decron a d’abord été en poste à Langres avant de diriger, sur les recommandations de Didier Ottinger, le musée des Sables-d’Olonne. En  2009, il a pris en charge le projet du musée Soulages, inauguré en 2014 et dont il  est le conservateur. On parle aujourd’hui d’un effet Soulages à Rodez. Comment le projet est-il né ? Les habitants de Rodez méconnaissaient l’œuvre de Soulages. Nul n’est prophète en son pays ! C’est le maire de la ville de l’époque, Marc Censi, qui a convaincu Pierre Soulages de donner des œuvres, mais l’idée d’un musée n’avait pas encore germé. La donation ne fut officielle qu’en 2005 : elle concernait les travaux de Conques, qu’il considère comme son testament artistique. Il a légué tous les cartons relatifs à l’abbaye, avant d’offrir des estampes, des papiers, et enfin des toiles. Dès lors, l’initiative prend forme : Estelle Pietrzyk, conservateur, est nommée pour gérer cette donation et lancer le programme scientifique et culturel du musée. Après son départ, j’ai quitté les Sables-d’Olonne en avril 2009 pour mettre en place le projet avec les gens de l’agglomération, les services techniques, le cabinet d’architectes RCR et Pierre Soulages.   L’une…
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