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Biennale de Bonifacio, le pari de l’art contemporain

Publié le , par Annick Colonna-Césari

Prisca Meslier et Dumè Marcellesi inaugurent le 10 mai la deuxième édition d’une Biennale internationale qu’ils ont lancée en 2022, à Bonifacio. Et leur ambition ne s’arrête pas là…

Intérieur de la caserne Montlaur, où s’est installée la Biennale de Bonifacio. ©... Biennale de Bonifacio, le pari de l’art contemporain
Intérieur de la caserne Montlaur, où s’est installée la Biennale de Bonifacio.
© DE REVANA
À l’évocation de la Corse surgissent des images de plages au sable doré sur fond de ciel azur. Cette carte postale, Prisca Meslier et Dumè Marcellesi, amis depuis leurs études au lycée de Porto-Vecchio, ont décidé de la bousculer. Car ils ont fait le pari d’ancrer l’île de Beauté dans la géographie de l’art contemporain, en y créant une Biennale internationale. Celle-ci se distingue des nombreuses autres dispersées dans le monde, par son propos tourné vers la Méditerranée. En outre, son écrin est exceptionnel, situé à l’extrême sud, dans la citadelle de Bonifacio, ancienne forteresse militaire qui coiffe la ville, sur des falaises de 80  mètres de hauteur. Le 10 mai, la deuxième édition ouvre ses portes, pour une durée de six mois… La Biennale inaugurale, baptisée « Rouge Odyssée », avait puisé sa thématique dans l’épopée d’Ulysse, qui selon Homère avait fait escale ici-même. Ce sujet avait trouvé écho dans les œuvres d’une quinzaine d’artistes, traitant d’exil, de déracinement, d’errance, de migrations. Et la manifestation avait accueilli 12  000 visiteurs. « Un bon résultat pour un événement culturel payant, analyse Dumè. Faible pourtant au regard des deux millions de touristes annuels que reçoit Bonifacio,…
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