Alors que Paris célèbre le «père de l’impressionnisme», Copenhague revient sur la jeunesse de l’artiste, peintre danois natif des Antilles, et lève le voile sur une période méconnue de son œuvre.
On l’oublie parfois, Camille Pissarro (1830-1903) était de nationalité danoise et non pas française. Plus précisément natif de Charlotte Amalie, capitale de Saint Thomas, une île des petites Antilles acquise des Anglais par la Compagnie danoise des Indes orientales en 1671, avant d’être revendue aux États-Unis d’Amérique en 1917. Pissarro passa donc son enfance et une partie de sa jeunesse à Saint Thomas : la lumière caribéenne, envoûtante, se chargera de le détourner d’une carrière de commerçant, que lui destinait son père, et de le convertir à la peinture de paysage moderne. Anne-Birgitte Fonsmark, directrice du musée Ordrupgaard et commissaire de l’exposition «Pissarro. Une rencontre à Saint Thomas», nous fait ainsi découvrir…
com.dsi.gazette.Article : 8159
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