L’Association internationale des critiques d’art organisait, en novembre dernier à Paris, son 50e Congrès. État des lieux d’une profession.
Cinq jours de conférences, de tables rondes et de visites étaient au programme du 50 e Congrès de l’Association internationale des critiques d’art (AICA), qui s’est déroulé à l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) à Paris, du 13 au 17 novembre. Un menu long et dense qui permettait aux représentants étrangers de profiter de leur séjour dans la capitale et, peut-être, de découvrir une pratique artistique différente. L’agenda annonçait d’ailleurs la couleur, avec de nombreuses visites d’expositions et rencontres avec les artistes. Deux cents personnes étaient chaque jour au rendez-vous, dépassant les jauges prévues par les organisateurs, qui avaient le sourire ! Isabelle de Maison Rouge, trésorière de la section française, confiait : «C’était un congrès exceptionnel ! Les critiques d’art ont rarement l’occasion de se voir entre eux. C’était un fantastique moment d’échange et de retrouvailles.» Alors que la première journée se déroulait essentiellement portes closes conseil d’administration et assemblée générale obligent , les autres réjouissances étaient ouvertes au public. Gayatri Chakravorty Spivak, venue spécialement de l’université Columbia à New York, ouvrait le bal en solo. Plus familière des milieux littéraires que de l’art contemporain, elle n’en déroula pas moins une conférence d’une heure, généreuse, engagée et fortement appréciée. D’origine indienne, elle…
com.dsi.gazette.Article : 5031
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