Vente le
12 juin 2020 - 14:00 (CEST) -
3, rue Favart - 75002 Paris
L’unité rapprochée des Cent-Gardes de Napoléon III était toute dévolue à l’empereur et à sa famille. La collection Debaecker raconte son histoire prestigieuse et dévoile sa face intime.
Mannequin de Cent-Garde (1856-1870) et son équipement complet, casque, soubreveste, tunique, épaulettes, ceinturon en buffle blanchi, culotte en peau, gants à crispin en daim blanc, bottes en cuir noir, fusil-lance Treuille de Beaulieu, modèle 1854 et sabre-lance Treuille de Beaulieu, h. 220 cm. Estimation de l’ensemble : 40 000/50 000 € (vendu en plusieurs lots, équipement par équipement, avec faculté de réunion)
Mannequin de Cent-Garde (1856-1870) et son équipement complet, casque, soubreveste, tunique, épaulettes, ceinturon en buffle blanchi, culotte en peau, gants à crispin en daim blanc, bottes en cuir noir, fusil-lance Treuille de Beaulieu, modèle 1854 et sabre-lance Treuille de Beaulieu, h. 220 cm. Estimation de l’ensemble : 40 000/50 000 € (vendu en plusieurs lots, équipement par équipement, avec faculté de réunion)
L’homme a fière allure ! Dans son fastueux uniforme de grande tenue de service, il porte beau une tunique bleu-de-ciel avec épaulettes et aiguillettes dorées, une culotte en peau de daim et la fameuse soubreveste dite «cuirasse de palais», sans manches et richement brodée des armes impériales ; côté accessoires, le casque en acier est orné d’un plumet rouge sur le cimier de cuivre à crinière blanche, les gants blancs, dits «à la Crispin», étant munis de hautes manchettes de cuir. Ce garde n’est pas n’importe quel officier, ni son uniforme n’importe quelle tenue militaire : il s’agit de l’un des membres de l’unité des Cent-Gardes de Napoléon III. Parmi les conditions imposées pour entrer dans ce corps d’élite, le cavalier devait mesurer au minimum un mètre soixante-dix-huit, deux centimètres s’ajoutant même après 1858. On imagine sans mal sa prestance et son succès auprès du public, surtout de la gent féminine ! Dans ses Veillées normandes publiées en 1867, Marie Le Harivel de Gonneville, comtesse de Mirabeau, rapporte…
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