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Éric Coatalem, promoteur d'Anne Vallayer-Coster et du XVIIIe siècle

Publié le , par Carole Blumenfeld

Après Hubert Robert et Jean-Honoré Fragonard – et avant Greuze –, le marchand, qui défend exclusivement la peinture française des XVIIe et XVIIIe siècles, dédie une nouvelle exposition à l’un de ses peintres de prédilection : Anne Vallayer-Coster. 

  Éric Coatalem, promoteur d'Anne Vallayer-Coster et du XVIIIe siècle

 
Son côté intemporel, sa technique, sa touche extrêmement sensible et faussement simple qui est digne des grands artistes… » Avec une émotion à peine contenue, Éric Coatalem ne tarit pas d’éloges sur l’œuvre d’Anne Vallayer- Coster  (1744-1818), qui « contient la même poésie, le même jeu des couleurs, la même intelligence de la ligne, pour reprendre une expression d’Ingres, que les natures mortes de Chardin. Elle a un talent merveilleux. À  l’inverse d’une peinture qui raconterait une histoire assez typée, théâtrale, son univers intimiste invite à un parcours en plusieurs temps. Au  premier abord, on voit un bouquet de fleurs, mais plus on le regarde, plus on est pris par la magie de sa touche et la sobriété de sa composition qui permettent de dépasser cette première impression. Ce n’est pas seulement un bouquet de fleurs, c’est un moment de grâce et c’est cela que j’aime. » C’est d’ailleurs ce que lui reconnaissait Diderot, un ami de sa famille, des encouragements duquel elle bénéficia à partir de sa réception à l’Académie royale de peinture et de sculpture, en 1770. Depuis quelques années, Vallayer-Coster retrouve la place qu’elle mérite grâce aux institutions étrangères. Après les musées…
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