Le tribunal de Londres va examiner l’assignation déposée en 2017 par Sotheby’s contre le marchand Mark Weiss. La maison de ventes lui réclame près de onze millions de dollars de remboursement d’un portrait qu’elle qualifie de «faux moderne».
Le 1 er avril ce n’est pas un poisson la Cour royale de justice du Royaume-Uni ouvre une audience, dont les répercussions toucheront entre autres la France. Ce procès au civil va durer pas moins de deux semaines. Il porte sur un petit portrait de gentilhomme, de 34,4 x 26,7 cm, et plus spécifiquement sur les obligations nées des contrats qui ont scellé son sort. En 2011, Sotheby’s l’a vendu sous seing privé à un collectionneur de Seattle, Richard Hedreen, pour la somme conséquente de 12,25 M$, commission comprise. La multinationale agissait comme agent du marchand londonien Mark Weiss, lequel avait obtenu cette peinture d’un Français établi près de Parme, Giuliano Ruffini. Alarme En mars 2016, la juge Aude Buresi a saisi dans une exposition à Aix-en-Provence une Vénus signée Cranach, soupçonnée d’être un faux, qui avait aussi appartenu…
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