Des plaques de cuivre gravées par le célèbre photographe du second Empire seront bientôt dispersées aux enchères, mettant en valeur un pan méconnu de sa production qui l’a occupé les vingt dernières années de sa vie.
L’histoire est presque trop belle… Un Parisien s’est présenté dans le quartier Drouot au bureau de Copages Auction, avec un lourd lot de plaques de cuivre gravées, signées par ou attribuées à l’un des plus grands photographes du second Empire, Édouard Baldus (1813-1889). Patricia Casini-Vitalis, qui a ouvert cette société après une trentaine d’années d’activité à Châlons-en-Champagne, va disperser ces 83 plaques le 16 juin, à Drouot. «On connaissait bien sûr l’activité de graveur de Baldus. Mais jamais un tel ensemble n’a été vu», fait observer l’expert Serge Plantureux. Les estimations varient d’environ 200 €, pour les reproductions d’estampes de la Renaissance, à 1 000 € pour les plus belles gravures d’un Paris en construction signées de l’artiste, comme l’Opéra ou l’Hôtel de Ville. Renforcées par une couche d’acier partiellement effacée, nimbant les monuments de nuées d’un rose orangé, ces images révèlent la précision et la finesse de son trait. On ne sait comment elles ont survécu, mais, comme elles embrassent des sujets variés traités sur deux décennies,…
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