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Karel Appel, un artiste hors normes

Publié le , par Alexandre Crochet

Le musée d’Art moderne de la Ville de Paris accueille la première rétrospective française de son œuvre peint. L’occasion de revenir sur sa carrière en compagnie de sa dernière épouse, Harriet Appel.

Image extraite du film de Jan Vrijman La Réalité de Karel Appel, 1961. © ed van der... Karel Appel, un artiste hors normes
Image extraite du film de Jan Vrijman La Réalité de Karel Appel, 1961.
© ed van der Elsken/Nederlands fotomuseum/ Courtesy annet gelink gallery
Karel Appel revient à Paris, par la grande porte. La Ville Lumière lui consacre enfin une rétrospective, à la faveur d’une importante donation consentie par sa veuve, Harriet Appel. C’est, à notre connaissance, la première exposition d’envergure sur l’œuvre peint de l’artiste néerlandais dans une institution française, après la présentation de ses œuvres sur papier au Centre Pompidou en 2015. Dans ces murs, ceux du musée d’Art moderne de la Ville de Paris (MAMVP), il avait déjà participé en 1983 à l’accrochage dédié au mouvement CoBrA, mais comme simple protagoniste. «La France a été très importante pour Appel, car il a fait ses débuts internationaux ici à Paris, à travers ses liens avec Michel Tapié, dès le début des années 1950», confie Harriet Appel, rencontrée à Amsterdam dans ses bureaux de la fondation Karel Appel, à quelques pas du Stedelijk Museum. Auparavant, le Groupe expérimental néerlandais (Nederlandse Experimentele Groep) avait réuni autour de la revue Reflex Corneille, Constant et Appel, qui fit bande à part avec un contre-manifeste. En 1948, Asger Jorn, Dotremont, Appel, Constant, Corneille et le poète Noiret fondent…
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