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L’Académie des beaux-arts se renouvelle

Publié le , par Sarah Hugounenq

Héritière de l’Académie royale de peinture et de sculpture de 1648, l’Académie des beaux-arts ne cesse d’évoluer. Attaché à son indépendance au sein de l’Institut de France, Laurent Petitgirard, son secrétaire perpétuel, lance des chantiers tous azimuts.

La villa Ephrussi de Rothschild. © C. Recoura L’Académie des beaux-arts se renouvelle
La villa Ephrussi de Rothschild.
© C. Recoura
Défense du patrimoine culturel français, encouragement à la création artistique ou encore conseil aux pouvoirs publics : les missions de l’Académie des beaux-arts sont aussi étendues que son âge est vénérable. Fondée en 1816, mais en droite ligne des académies royales créées au XVII e   siècle, elle côtoie les quatre autres académies – française, des sciences, des inscriptions et belles lettres, des sciences morales et politiques – au sein de l’Institut de France. Chef d’orchestre de ces structures juridiquement distinctes, l’Institut revêt toutefois un rôle important en matière patrimoniale, puisque propriétaire dans l'Oise du château de Chantilly et du domaine de Chaalis , du château de Langeais, en Indre-et-Loire, ou du musée Jacquemart-André, à Paris. Mais les Immortels manquent rarement une occasion de réaffirmer leur indépendance et leur libre administration, particulièrement en matière budgétaire  : «  Grâce aux dons et aux legs qu’elle a reçus, mais aussi à la fréquentation de ses sites, l’Académie des beaux-arts est celle qui dispose des plus grandes marges de manœuvre financière, observe le compositeur Laurent Petitgirard,…
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