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La mécène, l’artiste et le technicien

Publié le , par Caroline Legrand

Quand Rodrigo Braga rencontre des tailleurs de pierre, naît alors une installation unique et éphémère sur le bassin du Palais de Tokyo, grâce à une mécène inspirée. Retour sur une collaboration productive.

Rodrigo Braga, making of de l’installation Mer intérieure, 2016. DR  La mécène, l’artiste et le technicien
Rodrigo Braga, making of de l’installation Mer intérieure, 2016. DR
Il a fallu attendre qu’un enfant de l’Amazonie pose son regard sur Paris pour nous révéler son histoire, son identité profonde. Né à Manaus, dans l’État de l’Amazonas, Rodrigo Braga a découvert la capitale française il y a quelque temps maintenant. Mais, l’année dernière, il a eu l’occasion de la visiter plus longuement et d’en arpenter les rues, d’en observer chaque architecture avec ses propres yeux : ceux d’un artiste, d’un photographe et d’un vidéaste, particulièrement sensible à la nature depuis sa jeunesse auprès de ses parents biologistes, vivant dans un pays où elle est omniprésente. Et ce qui est ressorti de cette observation et de cette réflexion, nul ne s’y attendait… Les immeubles de couleur ocre pâle lui évoquent rapidement le sable de la plage, tandis que se révèle à lui une armée de fossiles occupant encore le sol, notamment sur le soubassement du Pont-Neuf, dont il conserve fièrement un morceau. Cet écosystème disparu l’obsède déjà. Alors que les Parisiens n’ont sans doute jamais fait attention à ces minuscules traces d’une vie aquatique remontant à plus de quarante-cinq millions d’années, Rodrigo Braga l’érige en symbole. Elle est ainsi au centre d’une installation, intitulée Mer intérieure , dévoilée le 1 er  octobre dernier…
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