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La renaissance dU Bardo

Publié le , par Camille Larbey

Après l’attentat de 2015, le Musée national du Bardo, à Tunis, a dû panser ses plaies. Mais si l’institution multiplie les projets d’envergure, les chantiers restent nombreux.

La salle de Carthage, ancien patio du palais du bey de Tunis, abritant le musée du... La renaissance  dU Bardo
La salle de Carthage, ancien patio du palais du bey de Tunis, abritant le musée du Bardo.
© Alexandre Moreau
Dans la salle du Trésor, subsistent encore les traces d’impact des balles, stigmates de l’attaque du 18 mars 2015. Ce jour-là, à 12 h 30, deux terroristes pénètrent dans le musée, tuant vingt-deux personnes et en blessant quarante-cinq autres. Le carnage a été revendiqué par le groupe État islamique. La Tunisie connut alors l’une des attaques les plus meurtrières de son histoire. Aujourd’hui, à l’entrée de l’édifice, un mémorial très sobre a été érigé en mémoire des victimes : une fresque en mosaïque représentant les vingt et un touristes, un agent des forces de l’ordre et le chien policier tués pendant l’attaque terroriste.   Ancien salon de réception, la salle de Sousse se distingue par son plafond couvert d’un lambris en bois sculpté de motifs floraux et d’arabesques. © Tony Hisgett Le monde est Bardo Dix jours après l’attentat, les Tunisiens descendent dans la rue pour manifester contre le terrorisme. Des «Je suis Bardo» fleurirent sur les pancartes et les réseaux sociaux. Le musée tunisois devint alors un symbole de ralliement contre l’horreur. Toutefois, ce slogan partagé à travers le monde…
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