Avant de se donner la mort, Van Gogh vit à Auvers et peint, obstinément. Sur ce labeur, le musée d’Orsay s’étend, retraçant les derniers mois d’un génie pas si maudit, arrivé au creux du Val-d’Oise au sommet de son art.
Vincent Van Gogh (1853-1890), Vignes à Auvers-sur-Oise, rue des Meulières, Chaponval, vers le jeudi 12 juin 1890, huile sur toile, 65,1 x 80,3 cm, Saint Louis Art Museum.
Vincent Van Gogh (1853-1890), Vignes à Auvers-sur-Oise, rue des Meulières, Chaponval, vers le jeudi 12 juin 1890, huile sur toile, 65,1 x 80,3 cm, Saint Louis Art Museum.
Réellement, c’est gravement beau, c’est de la pleine campagne caractéristique et pittoresque », écrit Van Gogh à son frère Théo, le 20 mai 1890, sitôt rendu en terre impressionniste : Auvers-sur-Oise, près de Paris et loin de Saint-Rémy-de-Provence, dont il vient de quitter l’asile. Soixante-dix jours plus tard, le 27 juillet, l’homme à l’oreille coupée se tire à bout portant une balle dans la région du cœur. Il s’éteint après trente heures d’agonie, sous les combles de l’auberge Ravoux, là où il avait pris pension et un nouvel élan, achevant en deux mois pas moins de 74 …
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