Si les origines du flacon à parfum remonteraient à l’Égypte ancienne, soit près de cinquante siècles avec notre ère, la parfumerie moderne ne naît qu’au début des années 1880, où l’on retrouve un certain René Lalique.
Amphorisques, aryballes, lécythes, alabastres… que de noms savants pour désigner les contenants des fragrances de la Grèce antique ou les flacons en verre de l’Empire romain ! À l’image de l’apparition de la peinture en tube dans la seconde moitié du XIX e siècle, qui permet aux impressionnistes de peindre hors de leurs ateliers et d’éclore, ce sont les progrès de la chimie qui, quasiment au même moment, permettent aux parfums de prendre un sacré bol d’air.
Guerlain, flacon «mauresque», 1910, verre, col annelé laqué or, corps à décor émaillé et peint à la main ; scellé avec son parfum d’origine, h. 22,5 cm. Paris, Drouot-Richelieu, 26 octobre 2012. Néret-Minet, Tessier & Sarrou OVV. M. Gangler. Adjugé : 17 180 €
Angleterre, XVIII e siècle. Flacon à parfum en cuivre émaillé polychrome et or, h. 9,9 cm. Marseille, 19 février 2016. Leclere OVV. M. Lescop de Moÿ. Adjugé : 1 384 €
Oriza l. Legrand, Venise , 1925, flacon en verre bicolore, habillé de papier polychrome, bouchon en verre noir opaque, avec son étiquette et son étui d’origine, h. 11 cm. Paris, Drouot-Richelieu, 2 décembre 2013. Lombrail, Teucquam Maison de ventes OVV. M. Martin-Hattemberg. Adjugé : 29 450 €
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