Gazette Drouot logo print

Le grand retour de Gérard Schneider

Publié le , par Christophe Dorny

Après une longue traversée du désert, cette grande figure de l’abstraction lyrique connaît un certain regain d’intérêt. Une redécouverte soutenue notamment par le galeriste Emmanuel Perrotin.

© Gérard Schneider / ADAGP, Paris 2022.Courtesy Estate de Gérard Schneider et Pe... Le grand retour de Gérard Schneider
© Gérard Schneider / ADAGP, Paris 2022.
Courtesy Estate de Gérard Schneider et Perrotin
Q uelques mois après avoir annoncé la représentation exclusive de l’ estate du peintre Gérard Schneider (1896-1986), Emmanuel Perrotin, habitué à promouvoir l’art actuel à travers le monde, est passé à l’action. En septembre dernier, les dix-neuf pièces proposées à l’Independent Art Fair à New  York ont été vendues à des collectionneurs américains, européens et asiatiques, musées ou personnes privées. À Paris, l’exposition d’une trentaine de ses œuvres provenant de ce fonds, principalement des grands formats, vient de s’ouvrir dans l’espace du 8, avenue Matignon, géré avec ses associés Tom-David Bastok et Dylan Lessel. Isotta Bosi, co-commissaire de l’exposition, en précise le dessein  : « On a voulu présenter un ensemble rétrospectif, montrer toutes les époques, des années  1940 aux années  1980, et les supports que Schneider a utilisés, toile et papier. » L’ensemble est sélectif avec certaines pièces historiques exposées dans d’importantes manifestations des années  1960, notamment à la Biennale de Venise de 1966, année de consécration institutionnelle pour l’artiste qui occupait une salle entière du pavillon français. Ce peintre d’origine suisse, naturalisé français en 1948, considéré comme l’aîné de l’abstraction lyrique…
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.
Pour découvrir la suite, Abonnez-vous
Gazette Drouot logo
Déja abonné ?
Identifiez-vous