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Le petit monde de Pierrick Sorin

Publié le , par Véronique Bouruet-Aubertot

Depuis plus de trente ans, son petit théâtre filmé fait régulièrement irruption sur la scène artistique française. Le musée d’Arts de Nantes, sa ville natale, lui consacre pour la première fois une importante exposition monographique.

© Musée d’Arts de Nantes - Photo : Cécile Clos Le petit monde de Pierrick Sorin
© Musée d’Arts de Nantes - Photo : Cécile Clos
C’est au cœur du quartier des Olivettes à Nantes, à l’ombre de la tour  LU – l’ancienne usine de biscuits transformée en lieu culturel vibrant –, que se trouve l’atelier de Pierrick Sorin. Il faut emprunter la rue principale et s’arrêter au niveau d’un porche portant, gravé dans la pierre, le nom de «  F.  Perraud sculpteur  », l’auteur au XIX e   siècle de la maquette de la fameuse tour. Au fond de la cour, derrière une porte de métal, on entre enfin dans son atelier-logement. Un squelette en plastique et un vieux cheval à bascule font office de comité d’accueil. La cour couverte offre un bel espace où règne un sérieux désordre, entre plantes vertes en plastique, cartons vides abandonnés et de nombreux croquis scotchés aux murs. Car chez Pierrick Sorin, l’un des pionniers de l’autofilmage, tout commence par le dessin. «  Mentale, l’idée initiale est toujours visuelle, et la première étape est un croquis accompagné d’une liste des besoins techniques  », commente-t-il. De ce premier espace sans chauffage, on gagne le bâtiment principal. Le rez-de-chaussée comporte une première pièce dont l’un des murs, peint en bleu électrique, sert de fond aux séances d’autofilmage.…
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