Totalement oublié, ce photographe de l'entre-deux-guerres revient sur le devant de la scène grâce à une exposition au Centre Pompidou et le minutieux travail de l’historien Michel Frizot. Un nouvel éclairage sur la place du métier à cette époque.
Gaston Paris (1903-1964) a beau avoir signé plusieurs milliers d’images dans la presse française de l’entre-deux-guerres, il est jusqu’à présent resté dans l’ombre de ses contemporains André Kertész , Roger Parry ou encore Germaine Krull . On doit la redécouverte de ce photographe à l’historien du médium Michel Frizot, co-commissaire d’une exposition du Centre Pompidou conçue avec Florian Ebner – conservateur du Cabinet de la photographie – et mettant en lumière les coulisses de son propre travail. C’est un heureux hasard qui a amené ce pionnier de l’histoire de la photographie en France – premier titulaire d’une chaire dédiée à la discipline à l’École du Louvre – à s’intéresser à Gaston Paris. Tout commence dans la décennie 1990 avec une boîte contenant des tirages des années 1930 non signés, acquise lors d’un salon : «Je ne suis pas collectionneur dans le sens où je ne cherche pas quelque chose de précis, mais j’ai toujours appuyé ma connaissance d’historien sur la collecte de choses, et ce depuis les années 1970», explique celui à qui l’on doit notamment l’exposition sur Étienne-Jules Marey (1830-1904) au Centre Pompidou en 1977. Mais dans le cas de Gaston Paris, rien n’a été prémédité… Tout ici est d’abord histoire de trouvailles dans des brocantes…
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