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Le théâtre en technicolor de Robert Combas

Publié le , par Harry Kampianne

Pénétrer dans l’univers de l’artiste, c’est plonger dans un océan de couleurs où le soleil n’est jamais triste. Son atelier parisien fourmille encore des accents méridionaux de son exposition «Le théâtre de la mer», à la galerie Laurent Strouk.

Robert Combas devant son autoportrait Le Ressenti, le dedans et le dehors. Le théâtre en technicolor de Robert Combas
Robert Combas devant son autoportrait Le Ressenti, le dedans et le dehors.
© Geneviève Boteilla Combas
La plupart de ses peintures récentes ont été réalisées à Sète, sa ville d’adoption, où il se ressource, se pose, travaille et prend le temps de vivre aux côtés de Geneviève, son épouse. Il le reconnaît lui-même : «À la soixantaine, tu es au pied du vieillissement. Physiquement, je ne pouvais plus continuer sur les mêmes délires et le côté hyperspeed, marginal. Je le suis toujours un petit peu, mais les modes changent, le monde est en pleine mutation, ça t’amène à réfléchir autrement.» Et pourtant, bien que Robert Combas semble assagi et serein, le fond ne change pas. Combas reste Combas : hyperproductif, toujours en mouvement, une logorrhée attachante où se chevauchent de multiples anecdotes dans d’incessants allers-retours. Il y a surtout cet immense amour de la peinture et du dessin qu’il décline, depuis les années 2000, sur du mobilier en métal, conçu comme de véritables sculptures, et de la tapisserie, «pour ne pas toujours faire la même chose, avoue-t-il, car d’un point de vue commercial c’est très secondaire». Certes, la peinture est toujours omniprésente, elle circule sur ses toiles fixées aux murs de son atelier, ou plutôt, il la fait circuler au gré d’une retouche ici ou…
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