Pour la première fois, une exposition s’intéresse aux artistes de l’exil espagnol et aux camps d’internement dans lesquels la France enfermait des «étrangers indésirables».
Roberta González(1909-1976), Visage anguleux, 1937, encre et crayon sur papier, 51 x 34,2 cm, détail, collection Julio González Administration.
La «Retirada» est le nom qui fut donné à la grande fuite des républicains d’Espagne quand elle atteignit son paroxysme en 1939. En trois années, environ un demi-million d’Espagnols ont gagné la France. Pour la première fois, une exposition est consacrée aux artistes emportés par ce flot, dont beaucoup se sont retrouvés dans les camps d’internement français. Dirigés par Annabelle Ténèze, venue du musée Picasso, les Abattoirs de Toulouse ont ouvert leurs espaces à cette histoire qui s’enracine en terre régionale. L’équipe du musée a également voulu aborder le rôle de premier plan que joua Pablo Picasso dans l’assistance à ces exilés, ainsi que la part visible du souvenir d’Espagne dans son œuvre. Une grande partie du parcours est aussi dédiée à la vision de ces sujets par des artistes contemporains, telle Pilar Albarracín. Mais le cœur de l’exposition…
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