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Les catalogues raisonnés

Publié le , par Annick Colonna-Césari

Bousculés par les avancées de l’histoire de l’art et l’explosion du marché, leurs auteurs se sont, ces dernières années, retrouvés malmenés. Quel sort leur réserve l’avenir ?

   Les catalogues raisonnés
  
Ce sont d’abord des outils de connaissance. Fruits d’années, voire de décennies d’investigations, les catalogues raisonnés dressent l’inventaire des œuvres d’un artiste, recensant scrupuleusement provenances, expositions, bibliographie. Inventés au XIX e  siècle, c’est avec l’essor des années 1980, qu’ils ont gagné du galon. « Jusqu’alors, les catalogues de ventes aux enchères en faisaient rarement mention », rappelle Bruno Jaubert, directeur associé d’Artcurial, chargé de l’art moderne. Les enjeux, en conséquence, se sont déplacés du côté du marché. Pas étonnant que de grands marchands aient développé une activité d’édition. « Façon de verrouiller l’accès à un artiste et de valoriser un stock », persifle l’avocat Emmanuel Pierrat. Et certains continuent de publier. Le Wildenstein Institute, à l’origine entre autres, d’un Monet , d’un Manet et d’un Vuillard , planche sur Van Dongen et Vlaminck. La galerie Brame et Lorenceau, spécialiste…
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