Installé au cœur du quartier historique du Marais, rénové et agrandi, ce musée-maison rouvre, après vingt et un mois de travaux. Inauguré en 1967 par André Malraux, étendu une première fois en 2007, il poursuit son histoire atypique.
Un étonnant « diorama » ouvre les nouvelles salles du second étage, aménagées sous les combles du musée. Les visiteurs se retrouvent entourés d’animaux naturalisés, lièvre, faucon ou sanglier, mis en scène devant trois paysages commandés au peintre François Malingrëy. Mais ce spectacle séduisant au premier regard est troublé, ici par des poteaux électriques, là par des traînées que laissent les avions dans le ciel, ou encore par l’éclat rougeoyant d’une explosion, celle d’une usine chimique sans doute. Ce « diorama de l’ère anthropocène », selon la définition de Christine Germain-Donnat, directrice de l’établissement, résume bien la philosophie de ces nouveaux espaces, centrés « sur le rapport de l’homme au vivant », évoquant au passage les « répercussions de l’activité humaine sur l’environnement ». Nommée en novembre 2019, c’est elle qui a piloté le chantier, comme elle l’avait fait pour l’aménagement du musée des Arts décoratifs et de la Mode, à Marseille, au sein du château Borély . Ces travaux, menés avec l’aide de l’agence Scénos-Associés, marquent une étape dans la vie du musée. Un musée singulier À son origine : un couple de collectionneurs…
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