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Les passions immodérées de Pierre Hebey sous le marteau

Publié le , par Claire Papon

Avec Pierre Hebey, on n’est jamais au bout des surprises… Après sa collection de meubles de Ruhlmann, voici celle de tableaux et de sculptures. La modernité pour emblème.

Pierre et Geneviève Hebey dans leur maison de Biarritz.DR Les passions immodérées de Pierre Hebey sous le marteau

Pierre et Geneviève Hebey dans leur maison de Biarritz.
DR

 « Je vous ai dit mes bonheurs, mais je pourrais vous faire la liste bien plus longue de mes regrets. Comme tous les collectionneurs, j’ai été un joueur. Mais pas assez fou, je crois. J’ai laissé passer tant de raretés… Tant de mobiliers, d’objets de musée que je suis contraint de convenir que mes erreurs ont beaucoup surpassé mes “coups d’éclat”. Mais une vente, je suis placé pour le savoir, est une fête », écrivait Pierre Hebey en préface du catalogue de la vacation du 28 octobre 1999. Pierre et Geneviève Hebey cédaient alors les cinquante-quatre pièces de leur collection de meubles de Jacques-Émile Ruhlmann , le plus célèbre des décorateurs des années 1920. Des pièces uniques pour la plupart, ou d’une insigne rareté, réunies entre 1965 et 1987-1988. Attendue comme l’événement de la saison, la dispersion avait plus que tenu ses promesses, recueillant 49 MF frais compris (8,8 M€ en valeur réactualisée) pour cinquante lots vendus, quatorze enchères millionnaires et un record mondial pour l’artiste. Question vente publique, il faut dire, notre couple de collectionneurs n’en était pas à son coup d’essai. Dix ans plus tôt, ils s’étaient séparés de leurs verreries de René Lalique. « Une collection qui ne s’enrichit…
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