Gazette Drouot logo print

Les trésors cachés de la Comédie-Française

Publié le , par Mylène Sultan

À l’occasion du 400e anniversaire de la naissance de Molière, le plus célèbre théâtre de France dévoile une partie de ses trésors : une collection d’œuvres d’art et un fonds d’archives qui racontent l’histoire de l’institution depuis sa création par Louis XIV. 

Jean-Léon Gérome (1824-1904), Rachel, la tragédie, 1859, (détail). © Claude Angelini,... Les trésors cachés de la Comédie-Française
Jean-Léon Gérome (1824-1904), Rachel, la tragédie, 1859, (détail). 
© Claude Angelini, coll. Comédie-Française
Le jeune comédien qui, pour la première fois, pousse la porte de l’entrée des artistes se trouve d’emblée plongé dans le grand bain de la Comédie-Française. À  peine le seuil franchi, le voici nez à nez avec l’immense Talma méditant le rôle de Sylla , immortalisé dans le marbre par David d’Angers en 1837. Puis il croise Rachel, drapée dans une stola blanche, posant avec sa sévérité habituelle devant Amaury-Duval ( Rachel ou la Tragédie , 1854), et le regard fiévreux de Mounet-Sully dans l' Hamlet de Dumas père et Meurice, brossé par Jean-Paul Laurens en 1887. Le sociétaire fut aussi le partenaire de légende de Sarah Bernhardt, superbement altière en reine d’Espagne du Ruy Blas de Victor Hugo, portraiturée par Georges Clairin en 1879. Au gré de ses incursions dans les différents étages, baptisés du troisième jusqu’au septième «Préville», «Talma», «Mars», «Samson» et «Rachel», il fera connaissance avec ses pairs, dont les portraits sont disséminés un peu partout, la collection de la maison comptant quelque cinq cents tableaux. Dans le petit foyer des artistes, tout encombré de tables de maquillage, de miroirs et d’une robe intransportable cachée derrière un paravent, veillent Mademoiselle…
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.
Pour découvrir la suite, Abonnez-vous
Gazette Drouot logo
Déja abonné ?
Identifiez-vous