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Les trésors du Grand Palais

Publié le , par La Gazette Drouot

L’ultime édition de la Biennale des antiquaires porte en elle l’élan d’une mutation salutaire, aussi bien pour l’avenir de la manifestation que pour le dynamisme de la place parisienne. Revue de détail.

Détail de la table d’André Arbus présentée par la galerie Chastel-Maréchal à la 28e Biennale... Les trésors du Grand Palais
Détail de la table d’André Arbus présentée par la galerie Chastel-Maréchal à la 28e Biennale des antiquaires (voir page 25). Courtesy galerie Chastel-Maréchal
© V. Luc et J. Beylard.
Et si, à l’occasion de la rentrée 2016, un vent nouveau soufflait sur Paris ? Le condensé d’événements qu’offre la capitale, Parcours des mondes, Biennale des antiquaires, LE rendez-vous, sans oublier les «Œuvres choisies - Temps forts» à Drouot et nombre d’initiatives individuelles  en fait un moment unique et inédit par son ampleur, susceptible d’attirer les collectionneurs qui auraient eu tendance à oublier, ces dernières années, la case parisienne de l’échiquier du marché de l’art. Car la 28 e édition de la Biennale des antiquaires est à marquer d’une pierre blanche. Avant tout, elle est la dernière du genre, l’événement devenant annuel. Mais en même temps, elle est déjà autre, enclenchant une franche mutation vers un nouveau devenir.   Bague en or blanc sertie d’un diamant rond de 10,15 ct, de 84 émeraudes pour 1,20 ct et de 387 diamants blancs pour 8,97 ct. De Grisogono. Daniel Buren (né en 1938), Photo-souvenir : peinture aux formes variables , mai 1966, peinture acrylique sur toile, 212,5 x 180,5 cm (détail). Galerie Daniel Templon. © DB - ADAGP, Paris 2016 TABLEAUX ANCIENS LE RETOUR EN FORCE L’édition 2016 de la Biennale sera notamment celle des tableaux anciens. Paris Tableau, ayant rejoint son giron, apporte en effet dans ses bagages ses exposants, ainsi que son réseau de professionnels des musées et d’universitaires. À noter aussi, les galeries étrangères, en majorité anglaises et italiennes, dominent en nombre. Douze reviennent à la Biennale après quelques années d’absence, à l’image de Maurizio Canesso ou d’Adam Williams Fine Art Ltd, tandis que treize autres y participeront pour la première fois, comme Aktis Gallery, Terrades ou Porcini. Parmi elles se comptent quelques ténors de Paris Tableau… L’originalité des propositions concernant les écoles du Nord est à souligner. Comment ne pas remarquer les trois gouaches de Johann Wilhelm Baur chez Alberto di Castro, un Saint Christophe de Jan Wellens de Cock, père de Hieronymus, exposé à la galerie Florence de Voldere, ou encore la Grande Dame d’Eglon Hendrik van der Neer, chez Haboldt ? De l’école française, le XVIII e  siècle est favori, avec un pastel de Nattier chez Alexis Bordes ou un tableau et un dessin d’Hubert Robert, présentés respectivement par Éric Coatalem et la galerie…
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