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Lucrezia De Domizio Durini

Publié le , par Zaha Redman

Douée d’une force et d’une énergie rares, la galeriste, commissaire d’expositions, collectionneuse, journaliste et écrivaine vient d’achever une tournée américaine pour présenter son dernier livre. À 83 ans, elle témoigne d’une activité peu commune.

Lucrezia de Domizio Durini.  Lucrezia De Domizio Durini
Lucrezia de Domizio Durini.
© Ezra Nahmad
Engagée dans celui-ci depuis la fin des années  1960, Lucrezia De Domizio Durini considère que l’art construit la vie, qu’il est son objectif essentiel. Dès le début des années 1970, elle a été très proche de Joseph Beuys et l’accueillait dans un atelier lui étant réservé dans sa propriété de Bolognano. Liée aussi à Harald Szeemann et Pierre Restany, Lucrezia De  Domizio Durini collabore avec des architectes, des poètes, fréquente les philosophes. Décorée de l’ordre du Mérite en Italie, chevalier de celui des Arts et des Lettres en France, elle est membre honoraire à la direction du Kunsthaus de Zurich. Vous avez toujours été galeriste, commissaire d’expositions, collectionneuse, mais sur un mode singulier. Pourriez-vous évoquer votre trajectoire, qui embrasse cinq décennies ? Dans les années 1960-1970, j’ai travaillé avec la plupart des protagonistes de l’arte povera, notamment Pistoletto, Kounellis, Mario et Marisa Merz, avec des conceptuels italiens comme De  Dominicis, Pisani, et quelques artistes plus jeunes tels Marco Bagnoli ou Sandro Chia. J’ai démarré dans ma villa de San  Silvestro, avant d’ouvrir…
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