Gazette Drouot logo print

Musée Pasifika de Bali : là où les cultures se croisent.

Publié le , par Anne Doridou-Heim

À cheval sur l’Asie et le Pacifique, le musée Pasifika de Bali fort de quinze années d’existence s’est taillé une place de choix sur le marché de l’art international.

Hendra Gunawan (1918-1983), Javanese Woman, huile sur toile, 134 x 95 cm (détail).... Musée Pasifika de Bali : là où les cultures se croisent.
Hendra Gunawan (1918-1983), Javanese Woman, huile sur toile, 134 x 95 cm (détail). Collection du Museum Pasifika.
© Photo Koes Karnadi & Don Jensen
Bali, pour tout un chacun, est une île paradisiaque à la douceur de vivre légendaire et aux somptueuses rizières en terrasses… Bref, une destination touristique par excellence. La culture appartiendrait plutôt à sa grande voisine Java, avec son prodigieux site de Borobudur. C’était sans compter sur la passion d’un homme, Philippe Augier. Désireux de rendre à l’Indonésie un peu de ce que cet immense pays du sud-est asiatique lui avait apporté, et d’imprimer sa marque avec un projet à fort potentiel culturel et éducatif, celui-ci a fait le choix, il y a plus de quinze ans déjà, d’y ouvrir un musée dédié aux cultures de la zone Asie-Pacifique.   Vue du Museum Pasifika, Bali. © Photo Koes Karnadi & Don Jensen Naissance d’une institution Installé de longue date en Indonésie, Philippe Augier est un entrepreneur-né  ; après avoir été touché par l’authenticité des lieux et le dynamisme des Balinais à sauvegarder leur patrimoine, il a donc décidé d’y créer un espace culturel de premier plan. Son épouse d’alors, elle-même artiste, l’a encouragé dans ce projet. L’île possède un atout majeur  : son histoire est marquée par l’hindouisme. Le hasard faisant bien les choses, il a alors fait la connaissance d’un couple d’artistes grands collectionneurs d’objets océaniens, installés au Vanuatu, Nicolaï Michoutouchkine et Aloï Pilioko. Ils désiraient confier leurs plus beaux artefacts à un musée. Ce sont ainsi…
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.
Pour découvrir la suite, Abonnez-vous
Gazette Drouot logo
Déja abonné ?
Identifiez-vous