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Olivier Saillard expose la collection Alaïa au Palais Galliera

Publié le , par Sylvie Blin

Le directeur de la Fondation Azzedine Alaïa est le commissaire, avec Miren Arzalluz, de la première exposition de la collection de mode du couturier au Palais Galliera, dix ans après la rétrospective qui célébrait la réouverture du musée parisien.

© Justin Creedy Smith Olivier Saillard expose la collection Alaïa au Palais Galliera
© Justin Creedy Smith
Pourquoi organiser une exposition Alaïa collectionneur à Galliera plutôt qu’à la Fondation qui porte son nom ? Cela n’aurait pas pu se faire à la Fondation, qui n’a pas assez de place pour cela, et il était important que la première exposition de cette collection, dont tous les experts, conservateurs et collectionneurs avaient entendu parler mais que personne ne connaissait, ait lieu dans un musée. C’était une manière de lui donner un pedigree. Azzedine Alaïa avait une très grande admiration pour les musées, et il était extrêmement reconnaissant de la considération qu’ils pouvaient lui témoigner. Après sa mort, en 2017, et la création, selon son vœu, de sa fondation, nous avons commencé à montrer quelques pièces, avec parcimonie. Mais nous devions d’abord avoir une appréhension plus complète de la collection avant de l’exposer. Quand Miren Arzalluz, la directrice du Palais Galliera, nous en a fait la proposition, nous étions très heureux de pouvoir la révéler ici, et de montrer à quel point il était le plus grand collectionneur privé de mode. C’est une reconnaissance de son rôle fondamental dans la constitution et la sauvegarde d’un patrimoine qui, sans lui, aurait disparu ou aurait été éparpillé. Et une manière de rappeler que ce sont aussi des collectionneurs privés, comme Maurice Leloir, qui sont à l’origine du musée de la Mode. Comment est-il devenu collectionneur  ? En 1968, quand Balenciaga a fermé et que Mademoiselle Renée, directrice de la maison auprès du grand couturier espagnol, l’a appelé pour venir chercher des robes et des tissus. Quelques mois avant sa mort, Alaïa…
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