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P comme papier peint, au XVIIIe siècle

Publié le , par Marielle Brie de Lagerac

Les premiers « papiers de tenture », attribués à Jean Papillon au XVIIe siècle, relevaient encore de la dominoterie. Le perfectionnement de techniques anglaises allait ensuite permettre à la France de créer, enfin, son premier véritable papier peint.

Maison Réveillon, vers 1793, fragment de papier peint aux attributs révolutionnaires,... P comme papier peint, au XVIIIe siècle
Maison Réveillon, vers 1793, fragment de papier peint aux attributs révolutionnaires, 60 30 cm. Hôtel Drouot, 21 janvier 2023. Giquello & Associés OVV. MM. Charron et Martenet. Adjugé : 7 150 
Comme nombre de monarques de son époque, l’impératrice Marie-Thérèse admettait sans peine que «rien au monde ne [lui tenait] tant à cœur que les choses provenant des Indes et surtout les laques et les papiers peints.» Depuis le XVII e   siècle, importé en lés de soixante à cent  vingt  centimètres de largeur et collé sur des toiles montées sur châssis ou des panneaux de bois, le papier, peint chinois captive. Alors que ce papier, privilège de la haute aristocratie, est littéralement peint, le tournant du XVIII e   siècle en voit émerger un autre qui ne l’est plus vraiment, bénéficiant davantage des techniques d’impression. Les feuilles sont de papier chiffon, imprimées et mises en couleurs, souvent à la planche ou au pochoir. Elles sont collées sur un support, formant des ensembles imitant les motifs des tissus ou des cuirs de tenture. Mais si le papier…
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