C’est en comptant sur le pouvoir d’émerveillement de la capitale et le renouvellement notable de ses exposants , que le PAD inaugure avec sérénité cette édition parisienne. Dans ses allées, l’éclectisme est traversé par les tendances du moment.
Si le pouls du Pavillon des arts et du design bat la chamade à Londres l’édition britannique ayant gagné en quelques années les faveurs des galeristes , son cœur reste résolument parisien. Les amateurs ne s’y trompent pas. Ils viennent y respirer cette atmosphère si particulière que l’on doit à la fois au lieu, le jardin des Tuileries au début du printemps, et à l’histoire de la capitale, qui, en plus d’être la patrie incontestée des arts décoratifs, abrite les «meilleurs marchands au monde», comme aime à le répéter le président de la manifestation, Patrick Perrin. Sur les stands de la petite soixantaine d’exposants un brin plus nombreux qu’en 2017 , l’art nouveau, l’art déco et plus généralement la création du XX e siècle côtoieront comme à leur habitude quelques joailliers et galeries d’arts extra-européens, pour une offre judicieusement diversifiée. On le sait, l’éclectisme est l’A dn du PAD. Et qui mieux que Charles Zana invité cette année à décorer le Studio, ce «petit appartement du collectionneur» , pour en représenter l’excellence à la française ? L’architecte d’intérieur et amateur d’art contemporain y mettra notamment en scène les céramiques d’Ettore Sottsass, dont il est fin connaisseur et collectionneur.
Martin Hlubucek (né en 1974), Mercurio , 2017, verre agate, 56 x 12 x 4 cm. Galerie Clara Scremini. © CLARA SCREMINI
Francophonie élargie «À Paris, il y a une ambiance particulière, un “esprit décoration”, si bien qu’on se laisse toujours tenter», confie la galeriste…
com.dsi.gazette.Article : 4309
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