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PAD Paris, berceau de l’art de vivre

Publié le , par Céline Piettre

C’est en comptant sur le pouvoir d’émerveillement de la capitale et le renouvellement notable de ses exposants , que le PAD inaugure avec sérénité cette édition parisienne. Dans ses allées, l’éclectisme est traversé par les tendances du moment.

François Cante-Pacos (né en 1946), cabinet Carapace, vers 1970, laque ivoire et intérieur... PAD Paris, berceau de l’art de vivre
François Cante-Pacos (né en 1946), cabinet Carapace, vers 1970, laque ivoire et intérieur noyer, 150 x 85 x 45,5 cm. Galerie Yves Gastou.
© YVES GASTOU
Si le pouls du Pavillon des arts et du design bat la chamade à Londres  l’édition britannique ayant gagné en quelques années les faveurs des galeristes  , son cœur reste résolument parisien. Les amateurs ne s’y trompent pas. Ils viennent y respirer cette atmosphère si particulière que l’on doit à la fois au lieu, le jardin des Tuileries au début du printemps, et à l’histoire de la capitale, qui, en plus d’être la patrie incontestée des arts décoratifs, abrite les «meilleurs marchands au monde», comme aime à le répéter le président de la manifestation, Patrick Perrin. Sur les stands de la petite soixantaine d’exposants  un brin plus nombreux qu’en 2017  , l’art nouveau, l’art déco et plus généralement la création du XX e  siècle côtoieront comme à leur habitude quelques joailliers et galeries d’arts extra-européens, pour une offre judicieusement diversifiée. On le sait, l’éclectisme est l’A dn du PAD. Et qui mieux que Charles Zana  invité cette année à décorer le Studio, ce «petit appartement du collectionneur»  , pour en représenter l’excellence à la française ? L’architecte d’intérieur et amateur d’art contemporain y mettra notamment en scène les céramiques d’Ettore Sottsass, dont il est fin connaisseur et collectionneur.   Martin Hlubucek (né en 1974), Mercurio , 2017, verre agate, 56 x 12 x 4 cm. Galerie Clara Scremini. © CLARA SCREMINI Francophonie élargie «À Paris, il y a une ambiance particulière, un “esprit décoration”, si bien qu’on se laisse toujours tenter», confie la galeriste…
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