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Pierre Yovanovitch entre épure et éclectisme

Publié le , par Sylvain Alliod

Architecte d’intérieur autodidacte, il a commencé par travailler avec Pierre Cardin, avant de se mettre à son compte et de devenir l’un des incontournables de la profession, réclamé par les plus grands collectionneurs.

© JOSE MANUEL ALORDA Pierre Yovanovitch entre épure et éclectisme
© JOSE MANUEL ALORDA
Comment définiriez-vous votre style ? Je fais des choses assez contemporaines, pas trop radicales, très chaleureuses, avec des matières brutes. Il est important de garder une identité française, avec la connaissance que l’on a de l’artisanat français. C’est quelque chose que je défends absolument. Je  fais réaliser beaucoup de choses sur mesure. Mais j’aime les mélanges, l’éclectisme. Nos  clients veulent des projets «cultivés», qui fassent «maison du collectionneur». Ils amènent leur collection et nous, notre goût, pour la mixité. Je ne veux pas que tout soit vintage. Il  faut soutenir la création contemporaine, en collaborant avec des designers. Nous faisons par exemple, pour les États-Unis, un lustre avec Mathieu Lehanneur, qui a développé l’idée d’un nuage en verre. Martin Szekely réalise aussi du sur-mesure à notre attention. Du coup, les projets sont riches et pleins de dialogues. Vous avez joué, sur le marché de l’art, un rôle moteur pour certains créateurs historiques d’Europe du Nord… Axel Einar Hjorth est l’un de mes favoris. Il  créait, au début du XX e siècle, pour la bourgeoisie de Stockholm, des meubles en marqueterie d’esprit néoclassique. Pour les maisons de campagne, il a conçu toute une série de meubles…
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