Vente le
16 décembre 2022 - 14:00 (CET) -
Salle 4 - Hôtel Drouot - 75009
Peint par le baron Gérard, ce poétique jeune homme au destin funeste fut célébré par Goethe. Il pourrait faire tourner beaucoup de têtes…
François Gérard (1770-1837), Portrait de Charles Ferdinand Théodore de Vassinhac d’Imécourt, 210 x 135 cm. Estimation : 250 000/350 000 €. Adjugé 1 472 000 €
François Gérard (1770-1837), Portrait de Charles Ferdinand Théodore de Vassinhac d’Imécourt, 210 x 135 cm. Estimation : 250 000/350 000 €. Adjugé 1 472 000 €
François Gérard surprend lorsqu’il sort des sentiers battus et nous raconte une histoire, qui va au-delà des frontières du portrait. Alors qu’il avait tout pour devenir un héros stendhalien, ce beau jeune homme, arraché à la vie lors du siège de Dantzing, incarne une génération décimée par les guerres napoléoniennes. En recevant, en 1826, la Collection de portraits historiques de M. le baron Gérard, Premier peintre du roi, gravées à l’eau-forte par M. Pierre Adam , Goethe laissa aller sa plume. Face à la légende placée au bas de ce portrait –«Ferdinand Imécourt, Officier d’ordonnance du maréchal Lefèvre, tué devant Dantzig en 1807 (Peint en 1808)» –, il dut composer avec son imagination. «Par conséquent de mémoire ou d’après une esquisse. Ce portrait renferme une opposition curieuse. La carrière militaire de cet homme indique une âme avide d’activité utile ; sa mort prouve sa bravoure ; or tous ces traits de caractère, sous le vêtement civil, conservent l’incognito. Son air, son vêtement sont ceux d’un élégant […]. Les traits du visage sont ceux d’un homme intelligent et calme ; […] Dans le monde nous l’aurions pris…
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