Dans une scénographie en phase avec l’essence de ses œuvres, le Centre Pompidou déploie toutes les facettes du talent du sculpteur autour de son atelier, pouls matriciel de cette rétrospective.
Entrer chez Brancusi, c’est pénétrer un autre monde », disait son ami Man Ray. Un monde où les visages se couchent, les colonnes s’envolent, les oiseaux s’étirent, où l’épure des formes se décline dans diverses matières. Pour illustrer cette vision toutefois parcellaire, la commissaire Ariane Coulondre a réuni environ deux cents sculptures, photographies, dessins et films de l’artiste roumain, enrichis de prêts muséaux internationaux et privés, et d’une partie de ses archives (plus de dix mille lettres), acquises en 2001. Profitant du déménagement récent de son atelier parisien légué à la…
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