Vente le
05 octobre 2023 - 17:00 (CEST) -
Salle 1 - Hôtel Drouot - 75009
Découvreur à la curiosité insatiable devenu marchand d’arts premiers, il se sépare d’une partie de ses objets, choisis pour leur âme comme pour leur beauté. Une aventure humaine, dont il retrace les étapes pour la Gazette.
Serge Le Guennan, sur l’île de Sumba (Indonésie) devant une sculpture en pierre appelée penji.
Serge Le Guennan, sur l’île de Sumba (Indonésie) devant une sculpture en pierre appelée penji.
D’où vous vient ce goût de l’ailleurs ? Cela a commencé très tôt, avec des livres et des expositions. Un dimanche sur deux, avec mon père, nous visitions un musée, que ce soit le Louvre, où j’ai découvert l’Égypte et la Grèce, ou l’ancien musée des Colonies, où j’ai pu me familiariser avec les arts dits primitifs. J’ai aussi été nourri de livres d’art dont je tournais les pages avec délectation. C’est le support des rêves de mon enfance et de mon adolescence. Je suis devenu un amateur au sens du XVIII e siècle. Quelles sont vos cultures de prédilection ? Cela remonte aussi à mes lectures. J’ai fait mon premier voyage en Asie à 21 ans. Alors élève à l’Institut national des langues et civilisations orientales, à Paris, j’apprenais le chinois et l’indonésien. Je devais partir en Chine, mais c’était la période de la révolution culturelle et mon itinéraire passait chez les minorités du Sud… J’ai dû changer de cap pour la Thaïlande, la Malaisie et l’Indonésie. J’ai pris un bateau de Penang…
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