Aussi séduisantes que précieuses, les marqueteries de pierres dures, paesine ou scagliole, sont toujours recherchées.
Filippo Napoletano (1587-1629), Le Sacrifice d’Isaac, huile sur paesine, 22,5 x 30,5 cm. Drouot, 9 avril 2014. Fraysse & Associés OVV. M. Fabre. 39 840 €
Filippo Napoletano (1587-1629), Le Sacrifice d’Isaac, huile sur paesine, 22,5 x 30,5 cm. Drouot, 9 avril 2014. Fraysse & Associés OVV. M. Fabre. 39 840 €
Depuis l’Antiquité, l’œil est fasciné par la richesse chromatique des pierres (l’opus sectile, pavement de marbre et de pierres formant motifs). Cet intérêt se renouvelle à partir de la fin du XVIe siècle, avec les «marqueteries florentines» qui assemblent des pierres fines dont les contours sont ajustés bord à bord au millimètre près. Ces plaques, à décor géométrique ou naturaliste d’animaux et de fleurs, sont de véritables bijoux de finesse et de préciosité, parfois montées sur des cabinets renfermant de petits objets de collection. D’autres pierres rencontrent un succès croissant depuis quelques années : les paesine, ces plaques découpées dans des roches calcaires italiennes, sur lesquelles…
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