Vente le
23 novembre 2018 - 14:30 (CET) -
Salle 9 - Hôtel Drouot - 75009
Précieusement conservés, quatorze tableaux de l’artiste montmartrois vont connaître leur baptême du feu le 23 novembre à Drouot.
Avenue de Versailles et la tour Eiffel, huile sur toile, 65 x 92 cm. Estimation : 60 000/70 000 €
Avenue de Versailles et la tour Eiffel, huile sur toile, 65 x 92 cm. Estimation : 60 000/70 000 €
C’est l’histoire d’une rencontre entre un constructeur d’avions et un peintre. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, Maurice Utrillo est apprécié de quelques collectionneurs et sa notoriété gagne écrivains et critiques d’art. Francis Carco est de ceux-là, qui ne tarit pas d’éloges sur l’œuvre de cet artiste profondément croyant, solitaire, au tempérament mélancolique traduction du combat contre son addiction à l’alcool et son instabilité mentale. Le marchand Léopold Zborowski succède à ceux qui l’avaient soutenu à ses débuts : César Gay personnage pittoresque de la Butte, ancien gardien de la paix, propriétaire d’un débit de boissons et du restaurant La Belle Gabrielle , Louis Libaude et le père Soulié. Ancien lutteur, celui-ci se fait brocanteur spécialisé dans la literie avant de devenir marchand de tableaux en vendant aux artistes de la toile qu’ils lui paient en gouaches ou en dessins. Ou encore Berthe Weill, surnommée affectueusement la Petite Mère Weill, qui vit dans sa galerie rue Victor-Massé, parmi les œuvres de Matisse, Derain et Dufy, suspendues par des pinces à linge. En 1919, Zborowski prend en charge les frais d’hospitalisation d’Utrillo à l’asile de Picpus, où il séjourne trois mois pour alcoolisme, mais requiert l’aide financière de deux hommes d’affaires : Jonas Netter, représentant de commerce et mécène de Modigliani, et Pierre Levasseur…
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