Vente le
30 mai 2024 - 18:00 (CEST) -
Salle 9 - Hôtel Drouot - 75009
Le corpus convoité des armes ayant appartenu au prince Joachim Murat s’enrichit d’une nouvelle recrue avec un éblouissant artefact signé de l’armurier Boutet.
Premier Empire, vers 1805. Sabre de bataille, Nicolas Boutet (1761-1833) et Manufacture de Versailles, signé, longueur totale : 93,5 cm. Estimation : 500 000/800 000 €
Premier Empire, vers 1805. Sabre de bataille, Nicolas Boutet (1761-1833) et Manufacture de Versailles, signé, longueur totale : 93,5 cm. Estimation : 500 000/800 000 €
Peu d’armes de prestige du premier Empire – pourtant prodigue en réalisations fastueuses –, auront atteint un tel degré de somptuosité ! Il est vrai que ce sabre d’acier incrusté d’or, orné de motifs sculpturaux complexes, était destiné à être empoigné par une main illustre, celle de Joachim Murat, l’une des figures les plus flamboyantes de l’épopée napoléonienne. Et l’arme se devait aussi d’être d’autant plus spectaculaire qu’elle marquait l’élévation de celui qui était déjà maréchal d’Empire au titre de Grand Amiral, décerné par Napoléon I er en 1805.
Il faut souligner que ces sabres aux garnitures en or furent très peu produits par Boutet et demeurent rares, ce qui rend l’exemplaire présenté ici d’autant plus désirable.
Un sabre d’or et d’acier
Pour en savourer le programme décoratif foisonnant, il faut détailler attentivement chaque élément de notre sabre, à commencer par ceux qui composent…
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