Vente le
15 mai 2024 - 14:00 (CEST) -
Salle 6 - Hôtel Drouot - 75009
Cette montre de présent princière, dotée d’une rare complication, est l’oeuvre de l’un des plus illustres horlogers du XIXe siècle, Franciszek Czapek, dont le mystérieux destin fascine les collectionneurs.
Czapek & Cie, Genève, milieu du XIXe siècle. Demi-chronomètre, montre de présent en or émaillé avec double quantième et chronographe dit «diablotine», boîtier rond à charnière, dos émaillé sur un entourage de strass, avec portrait en grisaille du prince Napoléon-Jérôme. Mouvement mécanique avec remontage à clef, de type demi-chronomètre, différentiel avec double train d’engrenage, deux barillets, balancier spiral compensé, échappement à ancre, une raquette de réglage avance/retard, écrin monogrammé «N» et surmonté d’une couronne impériale. Estimation : 20 000/40 000 €
Czapek & Cie, Genève, milieu du XIXe siècle. Demi-chronomètre, montre de présent en or émaillé avec double quantième et chronographe dit «diablotine», boîtier rond à charnière, dos émaillé sur un entourage de strass, avec portrait en grisaille du prince Napoléon-Jérôme. Mouvement mécanique avec remontage à clef, de type demi-chronomètre, différentiel avec double train d’engrenage, deux barillets, balancier spiral compensé, échappement à ancre, une raquette de réglage avance/retard, écrin monogrammé «N» et surmonté d’une couronne impériale. Estimation : 20 000/40 000 €
Le diable se cache dans les détails. Inspirée par l’historien d’art Aby Warburg, la boutade est bien connue. La diablotine, elle, se dissimule dans une montre. Explication : cette complication horlogère, qui porte également le charmant nom de seconde foudroyante, a été inventée pour visualiser aisément une durée avec une précision diabolique (à une fraction de seconde près). Il suffit de pousser sur un bouton pour actionner cette fonction chronométrique. Et d’en faire de même pour stopper la folle course du temps. Le résultat sera lisible dans un compteur dédié précis à 1/10 e de seconde (chronomètre) ou à 1/5 e de seconde près (demi-chronomètre). Seul problème, la diablotine est une gourmande. Elle consomme beaucoup d’énergie, prise sur la réserve de marche de la montre. En outre, sa mise en place au cœur du mécanisme est un véritable enfer pour les horlogers, fussent-ils les plus aguerris. Il est donc très…
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