Vente le
14 octobre 2023 - 14:00 (CEST) -
12-14, rue Peyronnet - 33800 Bordeaux
Un an après le classement comme trésor national des Croupes « Noailles » de Géricault, cette version, tout aussi grande, arrive à point nommé pour susciter des débats passionnés.
Théodore Géricault (1791- 1824) et un collaborateur, Vingt-et-une Croupes de chevaux à l’écurie, toile, 74 x 92 cm. Estimation : 400 000/600 000 €
Théodore Géricault (1791- 1824) et un collaborateur, Vingt-et-une Croupes de chevaux à l’écurie, toile, 74 x 92 cm. Estimation : 400 000/600 000 €
Une kyrielle d’œuvres iconiques habitent l’imaginaire des conservateurs et amoureux du patrimoine français. Les Croupes de Géricault provenant de la collection Noailles sont l’une d'entre elles. Sans surprise, leur certificat d’exportation a été refusé en juin 2022, et l’État français est donc en train de chercher des fonds pour lui faire une place de choix au sein des institutions nationales. Le texte publié dans le JO du 30 juin 2022 est aussi sensible qu’argumenté : « Ce tableau, en effet, se distingue, même si les arrière-trains de chevaux sont un motif iconographique pratiqué depuis l’Antiquité romaine, par ses grandes dimensions, l’apparentant à une peinture d’histoire, et par le caractère inédit du traitement du sujet, qui s’intéresse moins aux morphologies musculo-squelettiques qu’à la variété des robes et des crins, à la nervosité et au caractère de chaque coursier, traduits avec une grande virtuosité picturale ; qu’en outre, ces croupes alignées en bandes, à chacune desquelles Géricault a conféré une identité propre, ont été peintes, possiblement à Versailles, grâce à l’accès aux écuries permis par son ami le peintre Horace Vernet de manière séparée, ce que révèle notamment…
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