Adélaïde Labille-Guiard (1749-1803)

Le Portrait de Marie-Jean Hérault de Séchelles, peint en 1794, a été acquis par le musée auprès d’un collectionneur grâce à une campagne de mécénat participatif. Bientôt présentée dans les salles de la fin de l’Ancien Régime et de la Révolution, l’œuvre est la première de l’artiste à entrer dans les collections.

Peintre de Mesdames, filles de Louis XV, Adélaïde Labille-Guiard immortalise un acteur de la Révolution, Marie-Jean Hérault de Séchelles, dans un portrait tout en délicatesse récemment mis en lumière.

Ce tableau inédit, tout à la fois allégorie de la peinture et portrait de famille idéalisée, est certainement l’œuvre la plus intimiste jamais réalisée par Marie-Gabrielle Capet, l’élève chérie d’Adélaïde Labille-Guiard.

Adélaïde Labille-Guiard était une grande artiste et une femme de cœur. La preuve avec ce portrait de son mari, une œuvre bien connue demeurée dans la famille du couple jusqu’à ce jour.

Le portrait du ministre de Louis XV, peint par Adélaïde Labille-Guiard (1749-1803), était l'une des pièces maîtresses de la collection d’Anne-Aymone et Valéry Giscard d’Estaing, dispersée ce jour à Drouot. Il y décuple son estimation de 30 000/50 000 €, intégrant pour 243 200 € les collections du château de Versailles.

C'est avec un Autoportrait dans l’atelier, proposé par Millon Riviera, que la peintre néoclassique lyonnaise, élève dévouée d’Adélaïde Labille-Guiard, a obtenu le score historique de 403 000 €, déboursés par un collectionneur français à partir d'une prudente estimation de 20 000 €.  

Fleuron des collections Anne-Aymone et Valéry Giscard d’Estaing, un tableau de Labille-Guiard était préempté par Versailles alors que le bronze de Mahler enflammait les enchères.

Avec un résultat spectaculaire enregistré par sa toile, hommage a été rendu au talent de la femme peintre, au son d’un piano mécanique cher à Pablo Picasso.

Porcelaines de Sèvres, dessins de Percier, et sculptures de Guillaume sont à l’honneur.

La vente prochaine des souvenirs des barons de Barante met en lumière le travail de Louise Bouteiller. L’artiste nous livre l’une de ses plus belles peintures, consacrée à une autre figure féminine.