Aristide Caillaud (1902-1990)

Le peintre Aristide Caillaud s’intéresse ici à l’architecture et à la vie qui anime les Halles, l’ancien marché parisien, dans une grande composition où l’arbre, sujet récurrent, est aussi présent.

Aristide Caillaud (1902-1990) s’invitera à Poitiers, le mardi 5 juillet, avec deux œuvres au style naïf et coloré bien reconnaissable : La Légende d’Ophélie, une toile de 97 x 130 cm annoncée à 2 500/3 500 €, et ce Baptême du Christ à la gouache (64 x 48 cm)...

Métamorphosant le célèbre pavillon en cirque céleste, l’œuvre de Caillaud a remporté la première place, tandis que le voyage de l’Astrolabe faisait toujours rêver les bibliophiles.

Trois tableaux d’Aristide Caillaud et une dizaine de Robert Tatin seront bientôt dispersés. Tous proviennent de la collection de l’écrivain et homme de télévision Max-Pol Fouchet. 

Lors de la dispersion mayennaise, les figures fantastiques du premier ont disputé la vedette aux scènes paradisiaques et aux cosmogonies des deux suivants.

Rien ne prédestinait Aristide Caillaud (1902-1990) à devenir peintre, jusqu’à la débâcle de 1940. Sur les conseils de Max Ingrand, son compagnon de captivité en Allemagne, il se met au dessin et décore la chapelle du camp. À la Libération, il exposera...

L’art brut et l’art naïf, des utopies ? C’est le parti pris de la maison Ader et de son "voyage" aux côtés de ces artistes idéalistes, le 29 octobre à Drouot. Aristide Caillaud développe un dessin minutieux au service d’un monde enchanteur. Son Couple devant la cascade (1960) esquisse une rêverie estimée 2 500/3 000 €.

Écrasée de soleil, cette Vue de mas restitue bien l’atmosphère minérale de certains coins de la campagne roussillonnaise (voir l'article Aristide Maillol peintre occitan de la Gazette n° 7, page 82). On la doit à l’un des plus grands sculpteurs français...

Modelé en terre cuite vers 1904, il représente Marthe Denis, l'épouse du peintre Maurice Denis, ami de l'artiste. Le buste, qui a rejoint les collections du musée parisien au début de l'année, est le premier et le plus grand d'une série de trois.

L’univers de Jean-Jules Chasse-Pot est tout en délicatesse et poésie, plus encore lorsqu’il est traduit en papier mâché. Et c’est ce qui séduit !