Charles François Lacroix de Marseille (vers 1700 - vers 1782)

Très attendue par les admirateurs de l’artiste d’origine méridionale, une paire de paysages jouait les vedettes, sous le regard d’une figure hiératique de bronze par Charles Malfray.

Deux œuvres d’un des paysagistes les plus attachants du XVIIIe siècle français ont triomphé grâce à leur ambiance rêveuse, sous le regard bienveillant d’une Vierge gothique.

La contemplation s’impose devant les paysages maritimes de Lacroix de Marseille. Deux toiles en pendant sont l’occasion d'évoquer un artiste longtemps méconnu, et un genre en pleine expansion au XVIIIe siècle.

Débarqués d’un vaisseau amarré, les voyageurs occupent le premier plan d’une marine vaporeuse de Lacroix de Marseille, concurrencée par des fleurs peintes pour Sèvres.

Fasciné par les récits de la mythologie grecque, Joseph Sima s’attaque cette fois à l’histoire mouvementée de Thésée, tandis que Guillaumin préfère les paysages de la Creuse, et Lacroix de Marseille ceux du littoral méditerranéen.

Des pêcheurs sur le rivage, le sujet culte et rafraîchissant de Lacroix de Marseille, sont une nouvelle fois gagnants.

Lacroix de Marseille s’était fait une spécialité des œuvres en paire. Celles-ci se répondent, nous racontent une histoire, tout en magnifiant différents moments de la journée et la variété des paysages.

Les voitures de la collection Vittorio Perrotta se lançaient les premières, suivies par des tableaux anciens et modernes emmenés par une toile de Lacroix de Marseille.

Le XVIIe siècle était à l’honneur le dimanche 28 novembre, à Versailles (Chevau-Légers Enchères OVV). Il fallait en effet prévoir 7 314 € pour ce dessin de François Boucher (1703-1770), Le Bain de pied, exécuté à la pierre noire et rehaussé de craie blanche...

Ses jeux de lumière mettent en relief un paysage serein, auquel les personnages donnent un accent pittoresque.