Claus de Werve (1380-1439)

Le neveu et disciple du sculpteur Claus Sluter triomphait à Drouot en multipliant par six l'estimation de son buste de saint Jean-Baptiste, sculpté dans le calcaire vers 1415-1420 et qui trônait en couverture de la Gazette. Le même marteau frappait 114 400 € pour une Vierge en noyer du Cantal de la fin du XIIe siècle.

D’un grand réalisme, ce buste du saint ermite serait l’oeuvre de Claus de Werve, neveu et disciple du sculpteur Claus Sluter.

Les expressions des témoins de la vie du Christ saisissaient l’intérêt des amateurs, avec une ferveur certaine.

Dans cette toile peinte lors d’un exil forcé, l’artiste belge livre un précieux témoignage du Londres du début du XXe siècle.

Un record français était décroché par le peintre belge, lequel a ouvert la Flandre à la lumière.

Souvent classé comme peintre de la vie rurale, le Belge Émile Claus connut un exil urbain forcé à Londres. Il y adapta avec succès son travail pictural.

En 1900, le luministe belge a signé cette vue de béguinage, conservée dans la même famille depuis trois générations.

Ce Printemps au bord de la Lys d’Emile Claus, présenté par Goldfield, au Luxembourg, le 25 juin, faisait partie des collections du château de Poucques, bâtisse du XVIIIe siècle située au nord-est de la Belgique. L’imposante huile sur toile (124 x 150 cm)...

Plutôt rare sur le marché hexagonal, le peintre belge y décrochait un record français (source Artnet) avec des Grands arbres devant un béguinage en pays flamand, huile sur toile datée d'octobre 1900. L'œuvre prenait la 4e place sur le podium de son auteur aux enchères.

Le retour en grâce du réalisme et de l’hyperréalisme semble bien profiter au Belge Émile Claus, grande figure du luminisme. Le Pommier a frôlé le record en salle.