Demetre Chiparus (1886-1947)

Artiste emblématique des années 1920, le créateur de pièces chryséléphantines décrochait la première place, devant une Vénus opulente du vieux maître.

Les événements politiques de la fin des années 1930 mirent fin au succès des sculptures dorées et bariolées de Chiparus. Méprisé jusque dans les années 1970, cet artiste des Années folles revient sur le devant de la scène.

Marquée par une diversité de haut vol, cette session a rassemblé monnaies antiques, bronzes ou céramiques du XXe siècle et design pointu.

Bestiaire pour le premier, danseuses pour le second… Les thématiques diffèrent, mais un seul point commun pour les deux grands artistes : l’utilisation virtuose du métal qui se plie à tous leurs caprices.

Quartiers d’été pour la maison Salorges Enchères à La Baule, où étaient organisées pas moins de quatre vacations en juillet et août. Le mercredi 31 juillet, la sculpture y était à l’honneur ; entre autres, celle de José Maria David et de Demeter Chiparus.

Les maîtres du XXe siècle, peintres avant-gardistes et sculpteurs animaliers en tête, nous faisaient voyager autour de la Méditerranée.

L’une des visions mystiques du maître nabi était dévoilée, suivie d’un bronze orientaliste de Chiparus et d’un archet de violon fait à Mirecourt.

Élève de Jean Boucher et de Marius Jean Antoine Mercié, Demeter Chiparus (1886-1947) fit des danseuses, acrobates, femmes orientales et personnages de comédie ses sujets de prédilection. C’est le cas avec cette Danseuse de Kapurthala en bronze patiné...

Une table toute simple de la designer, flanquée de six chaises, prenaient les devants à Lyon. De la même période – les protéiformes années 1950 – datait aussi une pièce due au maître d’origine malaguène.

Deux jours de ventes orchestrés par la maison toulousaine mettaient en scène un spectaculaire bronze du sculpteur art déco, alors que des artefacts d’Extrême-Orient recélaient une petite boîte de porcelaine.