Étienne Dumonstier (1504-1603)

Le charme masculin régnant à la cour des Valois opérait avec ce portrait d’homme crayonné par Étienne Dumonstier.

Cet homme barbu a été immortalisé par Étienne Dumonstier, un peintre principalement actif dans les années 1570 et 1580, à la cour des Valois.

Nouvelle acquisition pour le musée, suite à une préemption en vente publique : il s’agit d’un dessin «d’une grande rareté», figurant l’Adoration de l’Enfant, du peintre et enlumineur rouennais du XVIe siècle, dont le corpus ne dépasse pas 20 feuilles. Il y utilise le lavis d’indigo pour la seule fois de sa carrière.

Ce délicat portrait aux deux crayons a appartenu, au XIXe siècle, à Henry Danby Seymour, membre du Parlement britannique. Longtemps attribué à François Quesnel, il est aujourd’hui rendu à Étienne Dumonstier, un artiste très estimé par Catherine de Médicis.

Lors de cette vacation au contenu très varié, on admirait une Adoration flamande, un roi de France et un grand cerf modelé par Pompon.

Tout juste restauré, ce chef-d’œuvre de la Renaissance est exposé au château d’Écouen dans son intégralité. Une première depuis plus de quatre siècles, qui n’est pas sans donner du fil à retordre aux experts.

Faisait-il bon être un enfant à la Renaissance ? Le sujet n’avait jamais été traité avant que le château royal de Blois, ancienne pouponnière des fils et filles de France, ne le mette en scène avec force documents d’époque. Transversale, l’exposition...