Louis Nicolas Philippe Auguste de Forbin (1777-1841)

Des assiettes en porcelaine de Sèvres provenant du service du roi Louis-Philippe à Trianon vont rejoindre leur maison.

La demeure du Roi-Soleil honore Louis-Philippe, qui l’a sauvée en la transformant en musée «à toutes les gloires de la France». Mais à la fin du XIXe siècle, l’œuvre du Roi-Citoyen commence à être contestée par les conservateurs, qui rêvent d’une restitution des lieux dans leur état «Ancien Régime».

L’ancienne demeure royale cherche à sortir de son image attachée aux Bourbons pour mettre en lumière son histoire et ses transformations au XIXe siècle. Le règne de Louis-Philippe en est la cheville ouvrière. Mais son rôle dans l’expansion coloniale reste un sujet délicat à aborder.

Avec la monarchie de Juillet, le coq repend des plumes et du coffre, de quoi le faire dresser sur ses ergots avec panache !

Datée 1681, cette précieuse pochette aux armes de France, dans son état d’origine, a sans doute appartenu à Nicolas Varin, maître à danser des pages de la Grande Écurie de Louis XIV.

Émile Friant retrouvait madame Paul en 1899 et livrait un beau morceau de peinture 1900, une nouvelle fois honoré.

Claude-François Julliot serait le commanditaire de ces deux meubles estampillés Joseph, attestant du renouveau de la marqueterie de cuivre et d’écaille au début de l’époque Louis XVI.

La réforme monétaire de 1640 a encore frappé avec ce 8 louis d’or a la tête laurée, bien entouré dans cette vente dédiée à la numismatique.

Un majestueux ensemble signé Philippe-Joseph Pluvinet a emmené vers les hauteurs cette vacation, où rayonnait également une toile caractéristique de Jacques Germain.

Appartenant à la famille des premiers chronographes, notre modèle était la bonne surprise d’une vente à Cherbourg, en raison de son extrême rareté.