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Lot n° 301

Flandrischer Meister, Meister des Heiligen Blutes,...

Résultat :
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Ecce Homo Huile sur panneau de chêne continu non divisé avec bords biseautés inchangés conservés au dos. 71 x 53,5 cm. Encadré par un cadre. Le maître cité doit son "nom de secours" aux comparaisons de quelques autres œuvres avec celles du même style. L'éminent historien de l'art Max J. Friedländer s'est consacré pour la première fois en 1915 à la tâche d'attribuer des artistes (cf. bibliographie). Des similitudes de style ont été trouvées pour le peintre de ce tableau Ecce Homo, comme on peut le voir dans le triptyque de l'église du Saint-Sang à Bruges. D'où ce nom d'urgence. Plus de 30 autres de ses œuvres ont été attribuées à cet artiste, la plupart se trouvant dans les musées publics de Bruxelles, à l'Alte Pinakothek de Munich, à l'Akademie der Bildenden Künste de Vienne ou au Groeningemuseum de Bruges. Le tableau présenté ici montre également que le peintre se situe à la charnière du gothique tardif et de la Renaissance. En l'absence de sources sur les commandes ecclésiastiques ou profanes, on suppose que le maître travaillait pour la haute bourgeoisie, comme c'est le cas pour Ambrosius Benson. D'un point de vue stylistique, on peut reconnaître l'influence de Hugo van der Goes, qui a également travaillé à Bruges. Le tableau au format vertical accentué montre Jésus flagellé, le torse dénudé, les mains liées par une corde, le sceptre moqueur dans une main, la tête couronnée d'épines. Les traces de sang sur le corps ne sont que discrètement appliquées, un élément de style que l'on retrouve bien plus souvent en Italie. Le corps de Jésus, légèrement décentré, laisse la place à un homme debout derrière lui, coiffé d'un bonnet rouge, qui ouvre le manteau de Jésus et présente le corps meurtri, comme un reproche. Son gilet de brocart doré et son col d'hermine, ainsi que l'anneau d'or qu'il porte à l'index, le désignent comme le souverain. Le visage barbu est peint comme un portrait. Cela laisse supposer qu'un commanditaire s'est fait immortaliser ici. Il est également possible que le peintre ait voulu suggérer ici le rôle d'un souverain sans avoir reçu de commande. Son regard est dirigé vers le spectateur, aussi interrogateur que réprobateur ; c'est un regard contre l'homme en tant que responsable de la souffrance. C'est là que réside l'immense importance du message du tableau. Bibliographie : Cf. Max J. Friedländer, Die Antwerpener Manieristen von 1520, in : Jahrbuch der königlich preußischen Kunstsammlungen 36 (1915), p. 65-91. Cf. Groeningemuseum (éd.), Anonieme vlaamse primitieven. Zuidnederlandse meesters met noodnamen van de 15de en het begin van de 16de eeuw, catalogue d'exposition, Bruges 1969. Cf. Christiane van den Bergen-Pantens, Un oeuvre inédite du Maître du Saint-Sang (Le mariage mystique de Sainte Catherine), in : Handelingen van het Genootschap voor Geschiedenis Société d'Emulation. 103, 28 février 1976, p. 230-246. Cf. Maître du Saint Sang, in : Joost De Geest et al. (éd.), 500 chefs-d'œuvre de l'art belge du XVe siècle à nos jours, Bruxelles 2006, p. 288. Cf. Susan Urbach : An unknown Netherlandish diptych attributed to the Master of the Holy Blood. A hypothetical reconstruction, in : Arte cristiana, 95, 2007, p. 429-438. A.R. (1331311) (1) (11) Flemish School, "Master of the Holy Blood", ca. 1520 ECCE HOMO Oil on undivided, whole oak panel with preserved unaltered slanting edges on the revers. 71 x 53,5 cm. Cadre de la peinture. Le maître mentionné lui doit son "nom de secours", son nom de nécessité en comparant d'autres œuvres à d'autres du même style. L'éminent historien d'art Max Jakob Friedländer s'est consacré pour la première fois à la tâche d'attribuer des artistes en 1915 (voir lit.). Pour le peintre de cet Ecce Homo, des similitudes stylistiques ont été trouvées, comme dans le triptyque de la Basilique du Saint-Sang à Bruges, d'où son "nom de secours". Plus de trente de ses œuvres ont été attribuées à cet artiste, la plupart d'entre elles se trouvent dans des musées publics à Bruxelles, à l'Alte Pinakothek de Munich, à l'Academy of Fine Arts de Vienne ou au Groeningemuseum de Bruges. Le visage barbu est peint comme un portrait, ce qui suggère qu'il a été commandé par un client. Il est également concevable que le peintre ait voulu indiquer ici le rôle d'un gouverneur sans être commandé. Son regard est dirigé vers le spectateur, à la fois interrogateur et réprobateur : c'est un regard contre l'homme en tant que perpétuateur de la souffrance. Ceci démontre l'immense importance de l'affirmation du tableau. Literature : cf. Max J. Friedländer, Die Antwerpener Manieristen von 1520, in : Jahrbuch der Königlich Preußischen Kunstsammlungen 36 (1915), pp. 65-91. cf. Groeningemuseum (ed.), Anonieme vlaamse primitieven : Zuidnederlandse meesters met noodnamen van de 15de en het begin van de 16de eeuw, catalogue d'exposition, Bruges 1965. cf. Christiane van den Bergen-Pantens, Un oeuvre inédite du Maître du Saint-Sang (Le mariage mystique de Sainte Catherine), in : Handelingen van het Genootschap voor Geschiedenis Société d'Emula

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